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Hors des sentiers battus!

  • Bottine
  • 10 avr. 2016
  • 3 min de lecture

La première fois que j'ai gravi cette montagne, c'était à la fin du printemps 2015. Le ciel était bleu et la température était clémente... Bizarrement, nous n'avions pas de pile dans notre appareil photo. Ça c'est rare: en fait, je pense que je suis née avec un appareil photo dans les mains... C'est d'ailleurs d'après moi qu'on a inventé l'expression "Kid Kodak!" La bonne nouvelle c'est que grâce à cela, j'ai pu observer la nature grandiose de cette montagne exceptionnelle, avec à son point culminant un point de vue spectaculaire sur le Fjord du Saguenay, à une hauteur de près de 600 mètres. à ce moment précis de 2015, je suis littéralement tombée sous le charme de la montagne Blanche à L'Anse-Saint-Jean.

En janvier 2016, nous avions décidé d'affronter cette montagne, mais cette fois-ci avec nos raquettes. L'homme étant fait fort, il a été capable de supporter le froid glacial, mais moi (oui oui, j'ai parfois une petite nature), j'ai abandonné... À seulement 1 km de notre arrivée au sommet. Mes doigts s'étaient alors transformés en popsicles et après avoir fait "la lippe" un peu, nous avons rebroussé chemin. Déçue de ma performance, je ne m'en suis certes pas vanté le lendemain. Cependant, quelques semaines plus tard, ma détermination a pris le dessus. L'homme et moi avons décidé que nous allions l'atteindre le sommet en plein hiver... Et c'est le 20 mars dernier que c'est arrivé! Cette randonnée qui devait s'avérer quand même facile (il faisait super beau et le temps était parfait pour une randonnée de raquettes) est finalement devenue l'une des plus difficiles de toute notre vie.

Le long du chemin Saint-Thomas à L'Anse-Saint-Jean, juste avant d'arriver à l'entrée du sentier, on aperçoit la magnifique Saint-Jean, rivière à saumon.

Dès le début de notre randonnée, tout allait bien. Le soleil était là, le temps était magnifique et nous étions en pleine forme. Le sentier, malgré son dénivelé important dès le départ, était parfait et facilement praticable. De la pluie était tombée dans la semaine et une mince couche de glace brillante recouvrait la neige d'une blancheur immaculée. C'était magnifique! Après quelques kilomètres de sentier et un peu d'effort, disons un 5 sur 10, nous sommes arrivés au belvédère de la chute.

Superbe vue sur le Saguenay, en haut du belvédère de la chute

C'est ensuite que ça c'est vraiment corsé... Plus les kilomètres s'ajoutaient sous nos raquettes, plus le sentier devenait difficile. Dès la deuxième chute, soit environ 3.5 km après notre départ, il n'y avait presque plus de traces d'un sentier; les balises jaunes devenaient de plus en plus difficiles à trouver et avec toute cette neige, on ne reconnaissait pas notre chemin... Mais sans relâche, nous avons continuer.

Magnifique paroi rocheuse longeant le sentier

Après une heure ou deux de marche, nous étions enfin arrivés au Lac Mort: point culminant de notre randonnée. Après ce lac, nous avions un choix à faire, continuer en sachant que ce serait "toff" ou retourner à la voiture... Devinez ce que nous avons choisi???

Comme vous pouvez le voir sur la photo, il n'y avait plus de sentier... Il s'était dissimulé sous cette neige magnifique!

C'est après que le plus ardu a commencé: ouvrir un sentier de raquettes et en avoir jusqu'à la mi-cuisse c'est une chose, mais devoir se repérer à l'aveugle parce que la "trail" était mal balisée en est une autre... Non sans difficulté, nous avons affronter notre courage et parcouru les 2 ou 3 km restants! Et on a réussi... Le travail en valait le coup! Arrivés en haut, la vue était spectaculaire et "y faisait frette en titi! avec tout ce vent!"

Au sommet de la montagne Blanche, à 560 mètres d'altitude,

une étonnante vue à 360 degrés du Saguenay et des montagnes environnantes


 
 
 

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